A côté des dérives de certaines sectes qui commencent à être connues par le grand public; des charlatans, souvent psychothérapeutes auto-proclamés et autres coachs individuels provoquent des drames familiaux. Des ménages venus chercher des conseils repartent plus brouillés que jamais. Sur certains salons de ” santé et bien-être “, des officines suspectes proposent des stratégies de développement personnelles. Plus inquiétant, les sectes ont bien compris l’usage d’Internet. Selon un rapport de la Miviludes (Mission interministériel de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) : ” Les mouvements à caractère sectaire ont un temps d’avance par rapport à ceux qui ont reçu mission de faire appliquer le droit et plus encore de détecter des zones de non-droit créées par ces mouvements. Internet est le révélateur privilégié de cet état de fait et du « rapport de force » qui en découle.

Deux exemples permettent d’illustrer cette réalité. Le premier concerne l’usage du mot « Miviludes » par des organisations sur lesquelles la mission interministérielle est amenée à porter son attention. L’objectif est d’apparaître le plus haut possible dans l’affichage des sites de référence, à la fois pour détourner l’attention et pour gonfler artificiellement le volume des interrogations d’internautes.
Le second a trait à la souplesse infinie de cet outil de mise en relation pour constituer des blogs ad hoc ou des annonces prétendument commerciales ayant pour finalité d’établir un contact, d’engager le dialogue et de mettre en œuvre un processus d’hameçonnage.

Le blog n’avoue pas immédiatement son origine et les liens proposés ne sont pas transparents. Il est alors le lieu idéal de recueil d’informations à caractère personnel quand bien même l’usage de pseudonymes offre de théoriques garanties.”

Publié le 17/06/2009

Le bien Public