{{Une audition de commission d’enquête « pas ouverte au public et à la presse ».}}

A la tête d’une commission d’enquête constituée les 3 et 10 octobre 2012, il a procédé avec le rapporteur sénateur du Cantal Jacques Mézard (RDSE, Rassemblement Démocratique et Social Européen) et les 19 autres membres de la commission à une vingtaine d’auditions publiques et ouvertes à la presse.

C’est la règle depuis une loi de 1991. Il existe des exceptions : il est toujours possible à une personne convoquée pour être entendue de solliciter le huis clos.

Une commission sous ordonnance

Selon nos informations, le porte-parole de l’Eglise de scientologie en France n’a pas réclamé de restriction à l’accès à la presse et au public lors de son audition fixée au Sénat salle 245 le mercredi 20 mars 2013 à 16h30.

Le président Alain Milon a décidé de refuser aux citoyens d’accéder à cette audition peu banale qui constitue un événement d’actualité. C’est surprenant.

Jusqu’à maintenant, les travaux de la commission d’enquête sénatoriale « sur l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé » ne passionnent guère la foule et les médias. Il est vrai que la succession récente de scandales sanitaires (Mediator, Diane 35, amiante) capte l’attention.

L’audition d’un responsable de l’Eglise de scientologie, installée dans le XVIIe arrondissement de Paris, était l’occasion de braquer les projecteurs sur la commission.

Son président a contre toute attente exclu le public et empêche la presse d’assister à l’audition. Pourquoi ? Alors que le porte-parole entre dans l’arène, les Français sont privés de spectacle.

source : Paris Tribune

2013-03-18

http://www.paristribune.info/Les-senateurs-choisissent-l-obscurite_a7293.html?com

L’Eglise de scientologie choisit la lumière
Les sénateurs choisissent l’obscurité : la suite…

Paris Tribune

2013-03-19

{{Réaction de l’Eglise de scientologie à la fermeture au public et à la presse de l’audition de l’un de ses responsables par une commission d’enquête au Sénat.}}

Le porte-parole de l’Eglise de scientologie a expressément demandé, en vain, que son audition par la commission d’enquête sénatoriale soit ouverte au public et à la presse comme la loi le prévoit ; c’est la pratique courante.

Huis clos au Sénat – Spectacle public au Lutétia

C’est dans ces conditions que le responsable de l’Eglise de scientologie a écrit le 18 mars 2013 à Alain Milon (UMP), sénateur du Vaucluse et président de la commission d’enquête « sur l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé » :

« Comme l’Eglise souhaite aborder les thèmes qui sont évoqués par votre commission dans la lumière, et que les modalités de mon audition, par votre choix, excluent la presse et imposent l’obscurité », le responsable lui indique qu’il viendra au Sénat le 20 mars 2013 à 16h30 « témoigner sous serment » pour »éclairer » la commission et « corriger de nombreux préjugés » sur la scientologie.

Pour « permettre le débat citoyen, la vie démocratique et garantir le droit à l’information », l’Eglise de scientologie organise « une audition publique » le 20 mars 2013 à 13h à l’Hôtel Lutétia dans le VIe arrondissement de Paris.

L’Eglise de scientologie pousse les sénateurs dans leurs retranchement à « poser toutes les questions pertinentes » en précisant que les débats seront filmés et diffusés. La presse et le public sont conviés.

Les sénateurs auront-ils assez d’audace pour venir au Lutétia ? En tout cas, l’Eglise de scientologie a réussi à mettre les rieurs de son côté.

http://www.paristribune.info/L-Eglise-de-scientologie-choisit-la-lumiere_a7294.html?preview=1