Agence QMI Jean-Luc Lavallée

27/06/2009 21h21 – Mise à jour 28/06/2009 06h46

La guerre, les catastrophes naturelles, la crise économique mondiale et la pandémie de grippe A(H1N1) sont autant de signes précurseurs de la fin du monde, qui est imminente selon les Témoins de Jéhovah.

«La guerre, les pestes, la situation économique, ce sont toutes des choses qui nous préoccupent. On sent qu’il y a une imminence, quoi qu’on n’a pas de date mais pour nous, c’est de plus en plus clair», a exprimé Hyans Toussaint, d’un air sérieux, lorsque le Journal de Québec l’a rencontré dans les coulisses du Colisée Pepsi, aujourd’hui, à l’occasion de l’Assemblée annuelle des Témoins de Jéhovah.

Les quelques 7000 Témoins du Québec et du Nouveau-Brunswick, qui participent au plus gros congrès francophone du pays, se concentrent tout le week-end sur leur préparation aux «événements mondiaux à venir».

Le thème central est «L’effondrement du monde: comment y échapper?» Plus direct encore, le discours public d’aujourd’hui est intitulé «Comment survivre à la fin du monde?».

«Quand on regarde tous les signes, on se rend tous compte qu’on vit dans une situation difficile économiquement, mondialement avec les guerres et tout ça. On voit que c’est proche et le Congrès parle un peu plus de ça cette année. La Bible nous donne des conseils et nous dit quoi faire. On ne se prépare pas à une catastrophe mondiale où on va aller dans un bunker où quelque chose comme ça… C’est plus de faire confiance à Dieu qui va délivrer ceux qui ont foi en lui», a expliqué Diane Bergevin.

«On vit les derniers jours. Nous pensons que c’est très proche. Les prophéties de la Bible, on les voit se réaliser», a renchéri le porte-parole des Témoins de Jéhovah, Doug Dunsire.

«Pour nous, la fin du monde, c’est la fin d’un système de choses méchant et le début d’un autre système de choses bon et prospère. On essaie d’en discuter de façon analytique et non apocalyptique. On pense que ça ne sera pas une hécatombe nucléaire. On s’y prépare spirituellement. C’est ça l’idée de l’Assemblée. Il y a moyen d’y survivre.»