La radicalisation islamiste d’un certain nombre de résidents sur le territoire national est aujourd’hui, une préoccupation cruciale des pouvoirs publics. Dans ce cadre, les autorités de l’État ont appelé à plusieurs reprises les collectivités territoriales à les aider dans la prévention de ce phénomène, qui inquiète tout particulièrement les maires, comme cela était apparu lors de leur rassemblement du 18 novembre dernier.
Toutefois, nombre d’élus locaux s’interrogent encore à la fois sur les contours de la notion de radicalisation, sur les mesures à prendre et sur les modalités du partenariat qui peut être engagé avec les services de l’État, en dépit de la montée en puissance progressive des cellules de veille présidées par les préfets.
La délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation a souhaité se saisir de la question et a chargé son président, Jean-Marie BOCKEL, sénateur du Haut-Rhin, et Luc CARVOUNAS, sénateur du Val-de-Marne, d’établir un rapport sur le sujet.
Afin de mener à bien leurs travaux, les rapporteurs, MM. Jean-Marie BOCKEL et Luc CARVOUNAS, ont souhaité consulter les élus du bloc communal et départementaux sur leur expérience de terrain.
La consultation a pris fin le 16 décembre 2016.