{{«Comment ma vie a changé». Actuellement en tournée dans le monde entier, la chanteuse s’est livrée dans les colonnes du journal israélien «Yediot Aharonot». Elle a notamment expliqué sa relation à la Kabbale.

Yannick Vely – Parismatch.com}}

Ne l’appelez plus Madonna mais Esther, prénom adopté par la star depuis 2004 et une première étude de la Kabbale, en Israël. Après une longue quête de spiritualité et de sens, qui l’ont amené à lire les grands textes religieux, notamment bouddhistes et hindouistes, la chanteuse a trouvé son chemin mystique dans l’étude de la Kabbale, courant ésotérique du Judaïsme. Vendredi, elle s’est muée en éditorialiste dans les colonnes du «Yediot Ahronot», un quotidien israélien, alors que sa tournée Sticky & Sweet fera escale en terre hébraïque au mois de septembre.

«J’étais enceinte de ma fille, c’était il y a quatorze ans et me suis rendue compte que j’avais passé toute ma vie en ne pensant qu’à moi et que soudain je devenais responsable d’un autre être», explique-t-elle d’abord. «J’ai été élevée dans la tradition catholique et mon père était très pieux, mais je ne trouvais pas de réponse chez moi aux questions que je me posais sur le sens de la vie et pourquoi les hommes souffrent», continue-t-elle, avant d’expliquer qu’avec sa découverte de la Kabbale «toutes les pièces du puzzle ont commencé à se mettre en place».

{{Mystérieuse Kabbale}}

Selon le site spécialisé kabbale.org, la Kabbale dont le mot signifie «tradition» ou encore «reçu par tradition» est «un ensemble de spéculations métaphysiques sur Dieu, l’Homme et l’univers, qui prend racine dans les traditions ésotériques juives». Depuis 2004, Madonna fréquente avec assiduité le Centre de la Kabbale de Los Angeles, qui délivre un enseignement simplifié des rites kabbalistiques à tous, sans distinction de religion.

D’autres stars ont suivi son exemple, de Britney Spears – qui a depuis cessé de fréquenter le centre – à Demi Moore en passant par Victoria et David Beckham, Paris Hilton, Geri Halliwell ou encore Elizabeth Taylor. Seul hic, mais d’importance, l’établissement religieux créé par Philip Berg est sujet à de nombreuses critiques. Le site prevensectes.com explique ainsi que dès 1992, «la revue «Tribune Juive» rapportait que le rabbinat de Paris considérait déjà l’organisation «comme une imposture et une vaste affaire commerciale». Des voix se sont également éleveés pour critiquer le prosélytisme dont ferait preuve la star lors de ses concerts. Avec cette édito, Madonna (ou plutôt Esther) persiste et signe.

Paris Match.03.08.2009