Au procès des coaccusés en lien avec la mort de Chantal Lavigne survenue le 29 juillet 2011, le pathologiste André Bourgault a été appelé à la barre lundi matin au palais de justice de Drummondville.

C’est lui qui a procédé à l’autopsie réalisée sur le corps de Chantal Lavigne. Il en vient aux mêmes conclusions que le coroner à savoir que la mort de la victime résulte d’un coup de chaleur et d’une possible asphyxie. En contre-interrogatoire,

Me René Duval, l’un des trois avocats de la défense, l’a questionné pendant près d’une trentaine de minutes. Il a notamment fait avouer à l’expert que l’hyperglycémie pouvait dans certains cas mener à la mort. Le taux de sucre dans le sang de Chantal Lavigne, observé par les ambulanciers le soir du drame, était de 12,4 alors que la normale se situe entre 4 et 7.

Le pathologiste a aussi avoué qu’un coma diabétique pouvait être une des premières manifestations du diabète. La défense semble clairement suggérer que la cause officielle du décès de la femme de 35 ans pourrait être tout autre qu’un coup de chaleur.

Plus tard, la défense a appelé son premier témoin à la barre. Claudette Goulet est venue raconter comment elle a fait connaissance avec Gabrielle Fréchette, l’une des trois accusés, en 1999. Le témoin est essentiellement venu dire qu’elle avait suivi de nombreuses formations avec l’accusée au fil des ans et qu’elle les a toujours appréciées. La dame dit avoir effectué une cinquantaine de sudations au cours desquelles elle n’a jamais ressenti de malaises. L’infirmière de formation était d’ailleurs présente lors de l’événement du 29 juillet 2011. Selon elle, tous les participants y compris Chantal Lavigne étaient libres de cesser l’activité au moment de leur choix.

source : le 20 Octobre 2014
par Geneviève Proulx
Radio-Canada

http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2014/10/20/001-proces-accuses-mort-chantal-lavigne-temoignage-pathologiste.shtml