Les circonstances de leur libération ne sont pas claires, mais ils ont finalement été remis aux autorités afin de recevoir des conseils et de l’aide pour se réadapter à leur vie quotidienne.
Les retrouvailles, dans la capitale de l’Etat, Damaturu, étaient remplies de joie.
Sur les 158 personnes, 62 étaient des femmes mariées et le reste étaient des enfants. Les maris de 16 des femmes avaient été tués par Boko Haram lors de l’attaque.
« Très heureux »
Muhammdu Katarko a affirmé être très heureux de voir ses deux filles jeudi. « J’avais abandonné quand elles ont été enlevées, j’espérais les voir, même leurs cadavres. »
Une des personnes enlevées, qui a requis l’anonymat, a déclaré aux journalistes qu’ils avaient été traités avec humanité par les militants. Elle a déclaré qu’ils ne les avaient pas violées pendant leur séjour.
Les familles réunies resteront à Damaturu jusqu’à ce qu’elles soient sûres de retourner dans leur village, qui est encore occupé par des combattants de Boko Haram, dans une zone où l’armée mène des opérations.
En avril l’année dernière, les militants islamistes avaient aussi provoqué l’indignation mondiale lors de l’enlèvement de plus de 200 filles d’un pensionnat à Chibok dans l’Etat de Borno. Les écolières n’ont toujours pas été sauvées malgré l’aide militaire de plusieurs pays, dont la Chine, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.
© Source : BBC Afrique