«Le cancer du poumon est donné par le conflit dans la tête par peur du message tabac=cancer». « De 80 à 90 % des maladies et 100% de leurs aggravations sont dus uniquement au message médical ». « Le sida n’existe pas. » « 2,5 milliards de personnes ont été assassinées par la chimio, celle que les médecins juifs se gardent bien de faire aux autres Juifs ». « Il a fait un scanner montrant des métastases au cerveau. Je lui ai dit : c’est génial, là, ce qui t’arrive. Là, tu es en train de guérir. »

« J’ai vu les guillotines destinées aux camps de concentration pour ceux qui refuseront la vaccination » « Il me demande s’il doit faire de la chimio. Je réponds : si t’as envie de crever. Ça tue plus de 85% des gens. »

Les images et les textes présentés par Sandrine Mathen, analyste au CIAOSN (2), lors de la table ronde consacrée aux pratiques sectaires et soins de santé, auraient sans doute suffit à justifier l’organisation d’une journée sur cette problématique.

Mais les médecins, les policiers, les autorités judiciaires, tout comme la ministre de la Santé présente ce jour-là ont, tous, rappelé également l’importance de l’enjeu : les soins de santé sont devenus un vaste (et dangereux) «terrain de jeux» pour les dérives sectaires.

« Les organisations sectaires ou les gourous dangereux s’attaquent aux personnes fragilisées, y compris sur un plan psychique, ou qui ont perdu espoir dans la médecine », a relevé le Dr Dirk Cuypers, du SPF Santé. «Mais », a complété le Dr Martine Luyckx, inspecteur d’hygiène au SPF Santé, « ils visent aussi un public intellectuellement élevé, qui absorbe un discours et des préceptes non basés sur les résultats scientifiques les plus récents ». En fait, « que l’on présente de l’intérêt pour une recherche de spiritualité, de bien-être, une nouvelle alimentation ou que l’on soit déçu par la médecine scientifique, tout le monde peut être touché », a résumé la commissaire Alice Croonenberghs (Police fédérale).

« Les thèmes de séduction utilisés correspondent à des attentes et la santé est un point d’entrée facile pour les gourous de tous bords, dont certains représentent de véritables dangers. »

source :BELGIQUE / Le Journal du médecin, N°2302 pages 6-7
01/03/2013