{{Le verdict aggrave les 14 ans de réclusion prononcés à Bordeaux en février 2012, alors que l’avocat général a réclamé une simple confirmation de la peine, a précisé Me Daniel Picotin, avocat des voisins de l’accusé.}}

Comme à Bordeaux, la cour d’assises a reconnu une manipulation mentale sur les victimes, et a en outre reconnu coupable l’accusé du viol de sa fille adoptive, contrairement aux premiers juges qui avaient relevé de simples atteintes sexuelles.
Bernard Boumedine était violent avec son entourage, notamment son épouse Valérie et le couple de voisins, qui n’osaient pas se rebeller. Il a été reconnu coupable de ces violences, du viol dans la nuit du 23 au 24 novembre 2009 de sa femme Valérie et de la voisine, Eve D., à la suite de jeux sexuels subis par les deux femmes. Il a aussi été reconnu coupable d’attouchements sur la fille des D.
L’accusé semblait avoir une telle emprise sur cet entourage, décrit comme assez naïf par les experts, que la voisine avait de nouveau eu un rapport sexuel le lendemain matin avec lui, sans se défendre, et avait eu du mal à l’accuser au moment de son arrestation.
Son mari, pour sa part, avait été le premier à réagir, mais sans s’opposer à M. Boumedine, ne trouvant d’autre solution à sa peur de l’accusé que de fuir le domicile conjugal, quelques jours avant le viol des deux femmes.

source : Le Parisien le 29 juin 2013