18/05/2009

En 2004, le député (UMP, Haute-Savoie) Bernard Accoyer, aujourd’hui président de l’Assemblée nationale, s’attelait à la rédaction d’un amendement destiné à réglementer l’usage du titre de psychothérapeute. Après moult péripéties, celui-ci était repris dans la loi d’août 2004 relative à la politique de santé publique.

Depuis, plus rien. Car les décrets d’application ne sont jamais sortis. « C’est parce que le texte n’avait pas une assise juridique suffisante », explique-t-on à la Miviludes. Du coup, celui-ci a été réécrit et est actuellement examiné par le Parlement dans le cadre de la loi sur l’hôpital. Il précise que l’accès à la formation en psychopathologie clinique, nécessaire pour se dire psychothérapeute, « est réservé aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse ».

La Croix