Ainsi que l’explique lui-même Guy Rouquet, l’usage du titre de psychothérapeute est réglementé. Mais il apparaît maintenant que certains individus « généralement membres d’organisations, associations ou réseaux n’ayant cessé de s’opposer à la volonté du législateur pendant onze ans », ont entrepris de contourner la loi en faisant valoir que cette dernière ne protège juridiquement que le titre et non l’exercice. En conséquence, selon eux, aucun texte ne l’interdisant, la psychothérapie peut être pratiquée par quiconque le souhaite. « Et c’est ainsi que les psychothérapeutes de naguère, autoproclamés ou faussement habilités, ont effacé de leur plaque le mot « psychothérapeute » pour le remplacer par celui « psychothérapie » ou psychopraticien.
Dans ces conditions, Guy Rouquet pose des questions fondamentales dont le règlement incombe au législateur, dans le cadre de cette législature ou de la suivante, dans un délai raisonnable et avant que la situation ne dégénère davantage.
En effet, « que se passera-t-il quand un tribunal condamnera un prévenu à suivre une psychothérapie ? Lui reviendra-t-il d’expliquer dans ses attendus qu’il y a psychothérapie et psychothérapie ? L’une réglementée, l’autre pas. Que l’une délivre des soins et que l’autre se limite à une pratique ». Dans ces conditions, il appartient au législateur « de convenir rapidement d’un texte généraliste indiquant que tout titre protégé protège ipso facto l’exercice attenant ».
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