Lorsque les Béatitudes ont redémarré, nous avions écrit que le serpent se mordait la queue… Cette fois-ci, il change de peau… Que de contorsions pour cette drôle de bête ! Cette fois, c’est l’Agapè du Puy, née dans le berceau des Béatitudes que l’évêque remet en selle. Après plusieurs mois d’arrêt et pour cause, les dérives sectaires de ces sessions dénoncées par ses victimes, lui donnaient une odeur de soufre difficilement soutenable pour l’épiscopat.
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Le nouvel évêque du Puy a donc mis l’Agapè au vert pour quelques mois et appelé de doctes nouveaux venus à son chevet, pour revoir son avenir et celui de ses dits accompagnateurs formatés par l’initiateur de l’Agapè, Bernard Dubois.
C’est par La Croix du mardi 4 juillet 2017 que nous apprenons que l’Agapè refait surface : Au Puy-en-Velay, les sessions « psycho-spirituelles » Agapè redémarrent autrement .
Une grande nouveauté en apparence car au fil du temps et des dérives, l’Agapè s’est souvent « remodelée », a modifié ses écrits, avec l’aide d’éminents religieux qui tous, assuraient qu’après cela tout allait bien. Las ! Les modifications de forme n’ont rien changé au fond. Le soufre est ressortit. Mais quel niais peut croire que l’Agapè est récupérable ? Elle s’enracine dans la religiosité psycho-spirituelle des Béatitudes, qui a dévasté cette communauté ; elle est responsable de ruptures familiales et de dégâts humains gravissimes dont l’épiscopat a toujours dénié les victimes.
Nous lisons dans l’article de La Croix que ces retraites « ont essuyé des critiques d’anciens retraitants ou de familles leur reprochant une confusion entre le psychologique et le spirituel, qui avait pu conduire certains à imaginer de faux souvenirs ou à rompre avec leurs proches au retour… »
Cette phrase choque la simple décence. L’épiscopat sait que les psycho-techniques sectaires de l’Agapè entortillent les plans psychologique et spirituel puisque c’est dans cette confusion que ses apprentis-sorciers implantent de faux souvenirs. Donc, non, « certains » n’ont pas « imaginés » leurs faux souvenirs. On a anesthésié leur raison, on les a noyés dans des émotions, et on a détruit leur vécu pour leur fabriquer une autre histoire. Ce qui n’est plus à démontrer et que prouvent les documents de l’Agapè.
L’article de La Croix souligne que : « le charisme de l’Agapè a été préservé ».
Pour le Collectif CCMM des victimes du psychospirituel, si le charisme, c’est-à-dire le fondement de l’Agapè a été préservé, tout le reste n’est que mystification.
La question que l’épiscopat devrait se poser, c’est combien de temps encore s’imagine-t-il pouvoir ignorer les victimes ?
source : Collectif CCMM des victimes et familles de victimes du psychospituel