L’« Open-Arms » a finalement pu débarquer les migrants secourus dans l’île italienne de Lampedusa, dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 août. Comme lors des débarquements précédents, une poignée de pays, dont la France, se sont portés volontaires pour les relocaliser chez eux. Du moins ceux qui relèvent du droit d’asile…
Pour l’instant, la plupart des États volontaires, dont la France, s’estiment responsables non pas de tous ceux qui sont sur sa liste, mais uniquement de ceux qui sont considérés comme susceptibles d’obtenir l’asile. Elio Desiderio/EPA/Maxpp
Ils ont enfin débarqué. Dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 août, les migrants du navire humanitaire Open-Arms ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa. Alors que les autorités italiennes leur refusaient jusque-là l’accès à l’île, la justice italienne a ordonné, mardi, ce débarquement. Les premiers de ces rescapés étaient à bord depuis dix-neuf jours, égalant ainsi la durée d’attente record subie par le SeaWatch3, fin décembre.L’Ocean-Viking et ses 356 naufragés, dont un tiers de mineurs non accompagnés, eux, patientent encore. Les premiers migrants ont été secourus le 9 août. Le bateau, affrété par MSF et SOS Méditerranée, attend qu’on lui désigne un port sûr en tournant au ralenti dans le canal de Sicile pour économiser le carburant.Alors que le droit maritime impose à tout capitaine de secourir une personne en détresse en mer et de l’emmener dans le port sûr le plus proche, l’attente s’éternise depuis que l’Italie a décidé, en juin 2018, de fermer ses ports aux navires humanitaires.

source : https://webmail1j.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=29942&check=&SORTBY

  • Nathalie Birchem,