Les sociologues Olivier Galland et Anne Muxel s’appuient sur un questionnaire réalisé auprès de 7 000 lycéens pour analyser les facteurs qui prédisposent une partie de la jeunesse à « La Tentation radicale » (PUF).
Cinquante ans après Mai 68, la jeunesse préoccupe toujours. Non parce qu’elle verserait dans la passion révolutionnaire, mais par son penchant pour la radicalité. Dans un ouvrage collectif, rendant compte d’une enquête inédite dans son ampleur et son ambition, une équipe de sociologues a traité les questionnaires de 7 000 lycéens de seconde, dans 23 établissements situés majoritairement dans des quartiers sensibles. Une enquête-témoin sur un échantillon représentatif des jeunes de cette classe d’âge complète et met en perspective des résultats qui détonnent.
source : Propos recueillis par Julien Damon
Modifié le – Publié le | Le Point.fr