Jean-Claude Dubois a tenu une conférence sur le sujet à Levet dans le courant du mois d’avril (lire notre édition du 16 avril). Aujourd’hui, il souhaite attirer l’attention sur deux évènements médiatiques récents.
Le 10 avril la parution dernier du rapport Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger de la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé.
Le 25 avril a été présenté au Premier Ministre le rapport 2011-2012 de la Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires)
Dans le premier rapport, les sénateurs ont procédé à soixante-douze auditions au cours desquelles ils ont donné la parole aux associations de victimes, aux professionnels de la santé, experts et représentants d’autorités sanitaires et aux représentants des administrations concernées. Ils ont aussi entendu les représentants d’organismes et d’associations faisant la promotion de pratiques thérapeutiques sur lesquelles leur attention avait été attirée.
La commission constate tout d’abord que maladie et quête du bien-être peuvent exposer au risque de dérive sectaire. Elle observe l’existence de dérives thérapeutiques dues à des pratiques commerciales, proches de la charlatanerie et qui peuvent insidieusement orienter leurs victimes vers des pratiques thérapeutiques souvent dénuées de fondement scientifique.
Le rapport 2011-2012 de la MIVILUDES précise que la mission a enregistré 2.300 saisines en 2011 soit plus 25% qu’en 2010 et que pour les huit premiers mois de 2012 l’augmentation est de plus 22%. La lecture de ce document apprend aussi combien les mouvements à dimension sectaire s’intéressent aux personnes âgées et la formation professionnelle. Jean-Claude Dubois tient particulièrement à attirer l’attention des pouvoirs publics et des citoyens sur ces deux rapports instructifs. « Internet et trop d’articles font la promotion de pratiques relevant de la croyance ou de la pensée magique pour, en phase avec le Sénat et la Miviludes, taire nos inquiétudes conclut le président. Les sollicitations de familles désemparées ou d’anciens adeptes nous obligent et il nous faut le répéter, la région Centre Val de Loire, le département du Cher ne sont pas à l’abri ! »
source : Berry Républicain du 9 mai 2013
par Dominique Bègue
Correspondant
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