La ministre de l’Intérieur a relancé le débat sur les sectes en mettant en cause le fonctionnement de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), au moment où celle-ci fait l’objet de critiques de mouvements comme la scientologie. Elle a aussi affirmé au « Parisien » vouloir « décomplexer la lutte contre les dérives sectaires » et « assurer la liberté de croyance de tous ». Plusieurs associations, dont l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu, se sont déclarées hier « émues et indignées » par ces déclarations. Par ailleurs, dans le contexte de « laïcité positive » mis en avant par le président Sarkozy, les antisectes craignent qu’au nom de la liberté de croyance on n’ouvre le champ aux mouvements sectaires.
http://www.lesechos.fr/info/france/4684001.htm
Les Echos, 07/02/2008