Les participants étaient les représentants des Églises orthodoxes de Russie, Biélorussie, Ukraine, Géorgie, Bulgarie, Chypre, Crète, Grèce, Pologne et Roumanie. Lors des sessions et des rencontres ont été discutées les moyens de sortie pour ceux qui sont tombés sous l’influence des organisations totalitaires. Le métropolite de Saint-Pétersbourg et Ladoga Barsanuphe, s’est adressé aux participants du forum, et l’évêque de Gatchina et Loujsk Mitrophane, dans son allocution d’accueil, a souligné l’actualité du thème de la rencontre et a remercié tous ceux qui étaient venus. L’évêque de Karpsia Christophore (Église de Chypre) a exprimé des paroles de gratitude au patriarche Cyrille avoir béni ce forum. Il a mentionné que le problème de lutte contre les sectes, n’est pas une quelconque exagération, mais une nécessité pour le monde contemporain. Il ne concerne pas seulement le cercle ecclésiastique, mais toute la société. C’est pourquoi des savants, des juristes, se sont rassemblés dans la salle, et non pas seulement des clercs. « La majorité des sectes agit sous des prétextes. Elles sont dirigées sur la destruction de la personnalité de l’homme, mais l’Église avec amour et préoccupation veut préserver et défendre la dignité des personnes, les diriger sur le véritable chemin de la recherche de l’espérance et du salut » a dit Mgr Christophore. Le président du Centre des recherches religieuses « Saint hiéromartyr Irénée de Lyon », Alexandre Dvorkine, a prêté une attention particulière au fait que la rencontre témoigne de l’unité de toutes les Églises orthodoxes à l’égard dudit problème. « Nous luttons non pas contre les membres des sectes, mais contre les sectes elles-mêmes. On peut même dire : nous luttons pour les membres des sectes ! Hélas, il faut ajouter une touche pessimiste. L’une de nos sessions devait avoir lieu au parlement de Saint-Pétersbourg. L’accord avait été obtenu au mois de mai déjà. Lorsque cette information est parue sur les réseaux sociaux, le parlement de Saint-Pétersbourg a littéralement croulé sous les coups de téléphone, lettres et menaces de la part des membres de sectes. Il en a résulté que quelqu’un a pris peur et annulé notre rencontre. C’est très révélateur » a déclaré le professeur Dvorkine. Au cours du dialogue avec les journalistes, l’évêque Christophore a développé le thème du danger de la scientologie : « En quoi réside le problème de la scientologie ? Ses adeptes sont enregistrés comme firmes, centres philosophiques et anti-narcotiques, s’efforcent d’agir sur les jeunes gens, les isolent de leurs familles, de leurs cercles d’amis. Les gens qui luttent avec ces sectes sont exposés à des persécutions, une vraie guerre est menée contre eux. Nous avons le droit d’exprimer notre point de vue, mais on nous critique encore pour ce que nous n’avons pas pu dire ». Selon l’évêque Mitrophane, ce n’est pas seulement l’Église orthodoxe qui doit s’opposer aux sectes, une interaction est possible avec les représentants des confessions traditionnelles. La Russie, est un pays multinational et multiconfessionnel, il y a chez ses peuples des valeurs morales communes. Les organisateurs de la conférence étaient le groupe d’initiative inter-orthodoxe pour l’étude des religions et sectes destructifs, le diocèse de Gatchina, le Département missionnaire du diocèse de Saint-Pétersbourg, et le centre apologétique « Stavros ».
Source et photographie : Pravoslavie.ru