Il se rallie à l’indignation d’Hugo Clément.

Pierre Niney a publiquement soutenu des publications du journaliste. Le compagnon d’Alexandra Rosenfeld avait en effet pointé du doigt une affaire de maltraitance animale dans les Pyrénées-Atlantiques. Un sujet qui a indigné le comédien.

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Source : Compte Instagram @pierreniney

décide de faire front avec Hugo Clément. L’acteur entend lui aussi soutenir les causes qui lui paraissent justes. Suite à une publication du journaliste sur Twitter, le comédien a tenu à faire corps avec le journaliste, avec le combat de celui qui s’engage activement pour la défense des droits des animaux.

Une exploitation de canards mise en cause

Tout commence lorsque le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, publie plusieurs tweets sur son compte officiel. Ce jeudi 20 août, le ministre partage en effet de nombreuses informations sur une enquête qu’il annonce diligenter : dans le viseur, une exploitation de canards dans les Pyrénées-Atlantiques, soupçonnée de maltraitance.

« Dès que j’ai eu connaissance de la situation dans l’élevage en Pyrénées-Atlantiques, j’ai immédiatement diligenté une enquête, complétée par une visite vétérinaire. Une mise en demeure de l’exploitation va être prononcée pouvant conduire à la suspension », explique Julien Denormandie sur le réseau social.

Le ministre poursuit ensuite, en évoquant aux internautes ses intentions : « Nous menons les contrôles et prenons des mesures strictes pour que ces dérives inacceptables, mais isolées et individuelles, ne jettent pas le discrédit sur toute une profession à laquelle j’assure mon soutien et ma confiance ».

Hugo Clément, premier sur la ligne de front

Très vite, le journaliste Hugo Clément, particulièrement investi dans la défense de la cause animale, prend connaissance des publications et du ministre, et s’empresse d’y répondre, soutenant la mise en place d’une telle enquête.

« Il est surtout nécessaire de rappeler que sans l’enquête de @L214, cet élevage et tant d’autres n’auraient jamais été contrôlés. L’Etat n’assurant pas sa mission, les associations et lanceurs d’alerte sont indispensables et doivent être protégés », relève-t-il sur Twitter, en guise de réponse aux publications de Julien Denormandie.

Une façon de glorifier le travail du collectif L214, qui n’est pas passée inaperçue pour Pierre Niney. L’acteur de 31 ans s’est empressé de réagir au post Twitter d’ : « Et dire que notre argent public ne vient pas renforcer ces rarissimes contrôles… mais va à la cellule « DEMETER » créée pour empêcher ces vidéos de nous parvenir ! », expose-t-il sur le réseau social.

Pierre Niney engagé de longue date dans les questions écologiques

Avec ce message en forme de désaccord avec certaines politiques du gouvernement, Pierre Niney a suscité de très nombreuses réactions du côté des internautes.

Si certains soutiennent ce tacle au gouvernement, d’autres ont tenu à argumenter au sujet de la cellule DEMETER (créée en 2019 dans le but de protéger les agriculteurs des intrusions et agressions sur leurs exploitations). Une prise de position qui, quoi qu’il en soit, montre l’engagement grandissant de Pierre Niney en matière d’environnement.

En 2016 déjà, l’acteur se confiait au sujet de sa conscience écologique, dans le HuffPost : « La célébrité n’empêche pas la sobriété. La sobriété se nuance et s’adapte à toutes les situations. Elle va à l’encontre de notre culture expansionniste dans laquelle nous avons été élevés. Elle peut déjouer cette tendance nuisible à l’Homme et à l’environnement », expliquait-il à l’époque.

Une philosophie qui se voulait proche de celle de Pierre Rabhi, auteur de « Vers la Sobriété heureuse ». Lors de cette interview, Pierre Niney poursuivait son discours, en se confiant sur sa prise de conscience au sujet de la consommation de viande, et indiquait être sur la voie pour devenir entièrement végétarien.

« À notre échelle, cela signifie que nous devons arrêter de courir après la réussite. Notre bonheur dépend de notre capacité à nous poser les bonnes questions. Au restaurant, nous devons avoir le réflexe de demander d’où vient telle ou telle viande, où est-ce qu’elle a été abattue, dans quelles conditions ? », soulignait-il.