JUSTICE – L’intellectuel musulman Tariq Ramadan s’est vu notifier un nouveau refus de sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire. Les juges invoquent une nouvelle confrontation avec l’une des victimes déclarées, repoussée au 18 septembre.

Nouveau refus. Mercredi 8 août, la cour d’appel de Paris a confirmé le rejet d’une deuxième demande de mise en liberté de l’intellectuel musulman Tariq Ramadan. Celui-ci est placé en détention provisoire depuis six mois pour des accusations de viols sur plusieurs femmes, qu’il conteste vigoureusement.

Sa première requête ayant été rejetée en mai dernier, la défense de l’islamologue avait déposé cette nouvelle demande à la mi-juillet, dans la foulée d’une confrontation avec sa première accusatrice, Henda Ayari, dont le témoignage sur le lieu et la date du viol présumé a été mis à mal par les investigations. Pour appuyer sa requête, l’avocat de Tariq Ramadan avait de nouveau invoqué son état de santé (il souffre d’une sclérose en plaques mais son le traitement a été jugé compatible avec son incarcération) – et pointé du doigt les “incohérences” et “invraisemblances” des plaignantes. En guise de garantie, la défense proposait la remise du passeport suisse de Tariq Ramadan, la mise sous contrôle judiciaire d’une résidence en région parisienne ainsi qu’une caution de 300.000 euros.

source : LCI.com 8 juillet 2018