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{Jeudi 24 décembre 2009 : Une mise en demeure de “l’association cultuelle soka du bouddhisme de nichiren” considère votre article http://cixi-helene.over-blog.com/article-trets-les-feraud-et-la-secte-soka-gakkai-41364792.html comme diffamatoire. Merci de me contacter au plus vite au………………… afin de savoir si vous assumez la publication de cet article et accepterez de le défendre au tribunal si cette “association” venait à vous assigner en raison de cet article. En ce qui nous (JFG Networks) concerne, nous sommes prêts à ne pas retirer cet article comme cela nous est demandé (et donc prêts à engager notre responsabilité) si vous nous indiquiez effectivement assumer cet article.
Après avoir pris contact dans l’après-midi avec le service juridique d’Overblog, j’engage mon entière responsabilité dans la publication de cet article. Les documents et liens fournis sont sur des sites officiels accessibles par tous et aucune diffamation n’y apparaît en accord avec Overblog. En cas d’assignation de mon hébergeur, je me tiens à sa disposition pour venir témoigner au tribunal à ses côtés. C-H-}

C’est le père, Jean Féraud, médecin aussi comme son fils Jean-Claude, l’actuel maire de Trets, qui, en 1975, a déroulé le tapis rouge à la puissante secte Soka Gakkai (soi-disant bouddhiste) en pleine ascension mercantile. Cette délégation de la Nishiren Shoshu Française (NSF) menée par son fondateur le Dr Yamasaki était à la recherche d’un site pour y faire édifier un temple et pour y abriter plus tard un centre européen qui accueillerait séminaires, assemblées, conférences, logements, temple pour les adeptes en demande de lieu de culte.

Séduit par ces nouveaux humanistes, Jean Féraud vend donc à la SG une propriété de 27 hectares sur la grande ligne droite qui longe un profil splendissime de la Sainte Victoire. Elle va pouvoir construire et installer tranquillement son empire européen.De courbettes en courbettes, Jean Féraud, pendant plusieurs années, bichonne la Soka Gakkai et accepte les invitations et remerciements des puissants japonais. Le 15 septembre 1981, il part au Japon avec une partie de son conseil municipal sur une invitation du reconnaissant Yamasaki lui-même médecin. Le petit maire de Trets, accueilli comme une grande star de la politique française par les étudiants de l’Université de la Soka, reçoit le titre élogieux de Professeur Honoraire de l’Université de Soka par les mains sacrées du puissant président Ikeda, grand manitou de la Soka Gakkai et demi-Dieu déjà reconnu par ses nombreux adeptes.

En juin 1982, les courbettes se font dans l’autre sens. Ikeda en visite sur ‘son’ Centre européen est reçu en grande pompe par la mairie tretsoise et reçoit la médaille d’or de la ville. Après le discours emphatique de Féraud à son égard, il susurrera au micro: “A l’époque difficile qui est la nôtre, où la paix n’est pas universelle, il est réconfortant de rencontrer des hommes qui luttent pour établir des contacts d’amitié entre eux et essayent de créer entre les peuples une mutuelle compréhension.” Applaudissements béats. Que c’est beau le bouddhisme!

La suite coule de source. Ikeda érige sa multinationale européenne sur une organisation redoutable d’efficacité gérée par les fidèles des fidèles. Sa bonne parole dérivée du bouddhisme utilise un prosélytisme agressif pourtant dénoncé plusieurs fois par des rapports parlementaires français. Elle inclut surtout son propre culte et n’empêche surtout pas Ikeda en tant que Dieu vivant d’être vu aux côtés des plus grands ce monde de l’époque, Mitterrand en particulier.

Aujourd’hui, toutes sectes confondues, la Soka Gakkai est celle qui a le mieux réussi. Ses importants investissements immobiliers sont faramineux et elle caracole en tête du peloton avec ses concurrentes directes, Scientologie et Témoins de Jéhovah. En 2000, son parc immobilier était évalué à 700 milliards de francs, avoirs bancaires 100 Milliards. Ses revenus proviennent de dons annuels des disciples, de la presse, vente d’objets de culte, concessions, monuments funéraires et surtout, des séminaires de martèlements psychologiques que les fidèles doivent impérativement effectuer (au moins deux fois par an, c’est conseillé) au Centre dont ils dépendent comme celui de Trets, qui est européen… Comptez environ 500€ pour trois jours et cela peut varier selon les cas. A Trets, au pied de la Sainte Victoire, depuis des années, des centaines de cars affluent chaque mois et déposent les milliers de disciples qui transitent sur la route de Longarel. A priori, Trets commercialement n’en profite pas. La petite ville se trouve 2kms plus loin et tout est pris en charge par le Centre de la Soka. Les disciples ne sont pas là pour le tourisme mais viennent recevoir leur titre de fidélité (le Gohonzon) et se retrouvent entre eux pour psalmodier, sur différents rythmes qui les emportent à la transe collective, ce mantra “Nam Myo Renge Kyo’, lequel ne veut rien dire de particulier et qui n’est rien d’autre que de l’autosuggestion découverte depuis des lustres comme placebo pour les âmes fragiles. Un siècle plus tôt, le fin psychologue Emile Coué de la Châtaigneraie conseillait à ses patients de répéter 20 fois par jour : “Tous les jours à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux”, recette efficace individuellement et sans se faire piller son compte.

Trets, petite bourgade bien sage est en fait La Mecque, le chemin spirituel où tout adepte de la SG doit se rendre un jour ou l’autre pour panser ses méninges dépressives mais surtout pour ouvrir son porte-monnaie au Centre européen de la Soka Gakkai. Elle est donc une passerelle importante dans le monde de l’endoctrinement à la chaîne, et, sans aucun interdit, organise son prosélytisme avec l’appui, conscient ou pas, de la mairie actuelle tenue par Jean-Claude Féraud, UMP, qui a hérité, de son père, d’influences assez suspectes… La dernière :

Le maire de Trets invite son Conseil municipal, ses employés municipaux et conjoints au Centre de la SG qui prête gentiment leur splendide et rutilante salle de conférences pour les classiques festivités de fin d’année très prisées par les familles d’élus. Il y aurait beaucoup de défections mais côté adjoints du maire, on a tout fait pour banaliser l’évènement : “Après tout, c’est comme si le curé nous prêtait sa salle de patronage”, dixit l’adjoint à l’urbanisme… Evidemment l’opposition boycotte.

Jean-Claude Féraud maire sous influence sectaire ? Connivence ? Quels arrangements avec la SG ? Un maire qui enfreint la règle fondamentale de la laïcité dans une institution républicaine, est-ce possible ?

Au moins 20 millions d’adeptes dans le monde de la Soka Gakkai. Inutile de rappeler le poids électoral qu’elle pèse au Japon et ailleurs. Euh… les prochaines municipales pour Jean-Claude Féraud, c’est pour quand ?

[…]

Par Cixi-Hélène