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L’OBSERVATEUR DU VALENCIENNOIS : 11/02/2010 à 19:54

Alors qu’un collectif vient de se créer dans le Cambrésis, le Valenciennois et sur le territoire belge pour venir en aide «aux victimes du père Samuel», un prêtre belge à la tête d’une communauté religieuse controversée à Charleroi, un couple de Valenciennois, anciens adeptes du prêtre en question, a tenu à apporter son témoignage. Un témoignage dans lequel ce couple évoque des «déviances sectaires», disent-ils et qui va dans le sens de ce collectif.

Ceux que nous appellerons Marie et Gabriel, ont longtemps été parmi les plus fidèles adeptes du père Samuel : «Il y a sept cercles autour de lui, nous faisions partie du deuxième cercle». Gabriel, 27 ans, parle de «vénération», tandis que sa femme, 42 ans, avoue que les discussions au sein du couple «ne tournaient qu’autour du Père Samuel», un prêtre (ndlr : il se réclame de l’Église catholique, bien que l’Évêché de Tournai ait rappelé que les sacrements conférés depuis 1991 par le père Samuel ne sont pas reconnus par l’église catholique) qui se présente comme médium et qui, chaque dimanche depuis 2001, rassemble des centaines de fidèles au sein de sa propre église située à Montignie-sur-Sambre, près de Charleroi. Marie et Gabriel, se sont d’ailleurs connus là-bas et ont même été mariés par le père Samuel en 2006. Mariage non reconnu par l’Eglise.

«Au sein de cette communauté, j’y suis rentré en 2001, j’avais 18 ans à l’époque», raconte Gabriel, «C’est mon père qui m’y a emmené pour la première fois. À l’époque, je traversais une période très difficile. Avec le divorce de mes parents, j’étais comme perdu, j’étais en quête de repères et avec le père Samuel, j’avais trouvé quelqu’un à qui me confier. Il m’écoutait, m’apportait de la force, je me sentais mieux depuis que je fréquentais son église», poursuit-il. Quant à sa femme, c’est autre chose : «C’était en 2004, Je venais de vivre une expérience sentimentale très douloureuse. Pareil, j’étais perdue, j’allais voir des voyantes car je m’inquiétais à propos de mon avenir et l’une d’entre elles m’a conseillé de me rendre aux messes du père Samuel. J’y suis allée. Au début, pas régulièrement. Mais dès que j’ai rencontré Gabriel, il n’y avait pas un dimanche où je n’y allais pas», explique Marie.

Retrouvez l’article complet, et notamment la réaction de l’avocat du père Samuel, dans l’Observateur du Valenciennois du 12 février 2010. (indisponible sur internet)

Article rédigé par :

Marc-Antoine Barreau