Sur le site internet du Fonds Josefa, son fondateur, le professeur Jean-Bernard Fourtillan, revendique la découverte de la valentonine, supposée « protéger notre organisme et assurer la régulation des vies psychique et végétative ».
« La qualité, les effets et la tolérance de ces substances ne sont pas connus » et « un risque pour la santé des participants ne peut être exclu », a répliqué l’ANSM.
Les recommandations de l’Agence
L’Agence demande aux participants à ces essais « de ne plus utiliser ces patchs » et « de consulter rapidement (leur) médecin traitant pour l’informer de la situation, réaliser un bilan de santé et s’assurer que la prise en charge de (leur) maladie est adéquate ».
Selon Bernard Celli, de nombreux patients ont été reçus dans une abbaye près de Poitiers, l’Abbaye Sainte-Croix. « Il semble qu’ils y passaient une nuit et qu’ils subissaient une prise de sang le matin », explique-t-il.
« Un fonds de dotation à but non lucratif »
L’ANSM a découvert cet essai illégal grâce à une inspection de contrôle menée début septembre au laboratoire où les prises de sang étaient envoyées pour analyse.
Sur son site Internet, le Fonds Josefa se présente comme « un fonds de dotation à but non lucratif « , auquel « ont été cédés (…) les droits de propriété intellectuelle des brevets de médicaments » basés sur les molécules testées lors de l’essai illégal.
Il doit son nom à une religieuse catholique espagnole, soeur Josefa Menéndez, morte en 1923 à Poitiers.