L’actrice américaine avait été condamnée à trois ans de prison en 2021 pour son rôle dans la secte NXIVM.
Elle était chargée de recruter les esclaves sexuelles de Keith Raniere, le gourou qui purge, lui, une peine de 120 ans.
Grâce à sa participation active à l’enquête, la jeune femme avait bénéficié de la clémence de la justice.
Allison Mack est libre. Condamnée à trois ans de prison en 2021 pour son rôle actif au sein d’une secte sexuelle, la comédienne américaine de 40 ans a quitté lundi le pénitencier fédéral de Californie où elle était incarcérée, révèle NBC News. Contactés par la chaîne, ses avocats n’ont pas commenté, pour l’heure, les raisons de cette libération anticipée.
Star de la série Smalville, où elle incarnait Chloe Sullivan, la meilleure amie de Clark Kent, Allison Mack s’est révélée un personnage central de NXIVM, l’organisation pyramidale d’esclaves sexuelles imaginée par le gourou Keith Raniere. Arrêté en 2018 au Mexique, au terme d’une course-poursuite digne des meilleurs thrillers hollywoodiens, ce personnage sulfureux a été condamné à 120 ans de prison en 2020.
Elle était devenue la n°2 de la secte
Fille d’un chanteur d’opéra, Allison Mack a commencé sa carrière à l’âge de quatre ans dans des films publicitaire. Enfant, elle fréquente la même école de comédie pour enfants que Leonardo DiCaprio, Hilary Swank, Jake Gyllenhaal et plusieurs vedettes de la série « Beverly Hills 90210 ». En 2000, à l’âge de 18 ans, elle décroche une audition pour l’un des rôles principaux de Smallville, la série consacrée à l’adolescence de Superman.
C’est en 2006, que la jeune femme va croiser la route des membres de la secte NXIVM, en marge du tournage à Vancouver, au Canada. À l’invitation de Kristin Kreuk, sa partenaire dans la série, elle assiste à un séminaire de « développement personnel » organisé par Nancy Salzman, co-fondatrice de la secte. De fil en aiguille, elle fait la rencontre de Keith Raniere qui va en faire l’une de ses collaboratrices privilégiées.
Devenue la n°2 de NXIVM, Allison Mack va mettre en place sa propre organisation, baptisée DOS (Dominus Obesquious Sororium), destinée à recruter des esclaves sexuelles pour Keith Raniere. Les nouvelles recrues étaient retenues de force par d’autres esclaves pour être « marquées » avec un stylo à cautériser. Sur leur chair : les lettres K, R, A et M, initiales de leurs deux bourreaux.
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Durant son procès, la comédienne s’était dite « pleine de remords et de culpabilité » quant à ce « chapitre horrible » de sa vie. L’accusation avait recommandé une peine d’une durée inférieure à celle prévue par la loi, entre 14 et 17 ans de prison, afin de tenir compte de sa participation à l’enquête.
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par Jérôme VERMELIN